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NITRO PRÈS...  NITRO LOIN...
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30 mai 2011

pprt et 3D....

Risques industriels / Quel avenir pour la modélisation 3D ?

Les outils de modélisation 3D, utilisés pour l’analyse fine de scénarii accidentels, présentent des performances intéressantes du fait de l’intégration de nombreux paramètres physiques (relief, obstacles...). Les pouvoirs publics ont pourtant décidé d’en limiter l’utilisation dans le cadre des études de danger élaborées pour les PPRT.



La modélisation tridimensionnelle (3D) appliquée à la dispersion atmosphérique est employée depuis une quinzaine d’années. Son usage s’est cependant surtout développé depuis cinq ans avec l’élaboration d’études de danger dans le cadre des plans de prévention des risques technologiques (PPRT) relatifs à la loi « Bachelot » de 2003. Elaborés par l’Etat en concertation avec les parties concernées, ces PPRT ont pour objectif la maîtrise de l'urbanisation à venir et existante. Tout industriel exploitant une installation présentant des risques graves (et répertoriée comme site « Seveso seuil haut ») doit présenter une étude de danger approfondie qui scénarise l’ensemble des accidents majeurs potentiels sur la base de calculs effectués par des logiciels 2D ou 3D. Pour Arnaud Albergel, directeur général de l’entreprise Aria Technologies : « l’approche 3D appliquée aux risques accidentels est une démarche prospective qui permet d’émettre des hypothèses et de déterminer des zones réalistes d’exclusion ». Des zones de risques correspondant à chaque scénario accidentel possible sont définies et cartographiées (zones rouges : expropriation des habitants, zones bleues : possibilité de délaissement et zones jaunes : travaux de mise en sécurité du bâti existant). « Toutes les modélisations utilisées dans le cadre d’études de danger ont pour but de calculer les distances d’effet. Ainsi, l’administration juge si, en cas d’accident, la distance est suffisamment importante entre l’usine et les habitations afin que le site industriel puisse continuer son activité », indique Claude Souprayen, directeur environnement et risques de la société Fluidyn.
Claire JANIS-MAZARGUIL

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